Deux textes
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Deux textes
Pas de titre pour ces ovnis qui m'ont assailli un soir et continuent de m'éberluer.
********************************
Pisser ! Froide montagne !
Je rire velu n'y tienne miette.
Qu'on singe l'espoir, d'un coup de cil
ou par alibi, cet ail idiot n'épuise
guère le poil.
Procédé d'antiques venues, chaste,
débordant d'hâte à rouiller,
tu pourrais au moins
y laisser la main.
Au lieu de parcourir en rond
brillants dialoguistes époumonés
le plat de cette main
vous ne ferez
vraiment
qu'y déposer flagorgement
la sueur de toute une année
la caresse de cette brise tiède
Oui ! Tiède et râpeuse et succorante
Elle sera agréée.
********************************
Décoratons
de chouettes choux
de choux chouettes
d'interminables alibis
Les poitrines fortes
Les torses bombinés
Les pendeloques outragées
la gaze-pergola frémissante
pour en laisser échapper
le premier hennissement venu ?
Ô, ne fatiguez pas le lion !
Ô, laissez-lui faire son affaire
à la gazelle dont les bretelles
descendent en vain le courant
car qui court, si cru ?
********************************
Bien entendu l'éditeur de messages m'a choucrouté la mise en page. Il faut imaginer y laisser la main commençant sous moins, vraiment loin après vous ne ferez, un espace de trois centimètres entre brise et tiède, et des espaces d'un centimètre entre sera et agréée, avant Pisser ! , et dans le second texte, avant de chouettes choux, de choux chouettes et d'interminables alibis. Si quelqu'un a une suggestion pour remédier à ça...
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Pisser ! Froide montagne !
Je rire velu n'y tienne miette.
Qu'on singe l'espoir, d'un coup de cil
ou par alibi, cet ail idiot n'épuise
guère le poil.
Procédé d'antiques venues, chaste,
débordant d'hâte à rouiller,
tu pourrais au moins
y laisser la main.
Au lieu de parcourir en rond
brillants dialoguistes époumonés
le plat de cette main
vous ne ferez
vraiment
qu'y déposer flagorgement
la sueur de toute une année
la caresse de cette brise tiède
Oui ! Tiède et râpeuse et succorante
Elle sera agréée.
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Décoratons
de chouettes choux
de choux chouettes
d'interminables alibis
Les poitrines fortes
Les torses bombinés
Les pendeloques outragées
la gaze-pergola frémissante
pour en laisser échapper
le premier hennissement venu ?
Ô, ne fatiguez pas le lion !
Ô, laissez-lui faire son affaire
à la gazelle dont les bretelles
descendent en vain le courant
car qui court, si cru ?
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Bien entendu l'éditeur de messages m'a choucrouté la mise en page. Il faut imaginer y laisser la main commençant sous moins, vraiment loin après vous ne ferez, un espace de trois centimètres entre brise et tiède, et des espaces d'un centimètre entre sera et agréée, avant Pisser ! , et dans le second texte, avant de chouettes choux, de choux chouettes et d'interminables alibis. Si quelqu'un a une suggestion pour remédier à ça...
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