Je ne veux qu'elle..
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Je ne veux qu'elle..
Les nerfs se nouent, tout s'accumule. Tout pèse de plus en plus lourd. Et plus le fardeau s'alourdit, plus il est dur de le porter.
Le stress est comparable à de l'électricité statique. Quelque chose nous irrite, se frotte contre nos nerfs, en excite tous les électrons. Ces derniers tournent en rond dans notre tête de plus en plus vite, essayent d'y trouver une sortie, se préparent à exploser. Une fois la tête complètement pleine, il devient difficile de garder son calme.
Les papiers volent dans tous les sens, les dossiers sont introuvables, la secrétaire a tout fait de travers et le boulot d'hier est encore retard, comme chaque jour. Mes doigts créent des arc électriques avec tout ce que je peux toucher. Cet ordinateur est dix fois trop lent, quand se décideront-ils à en racheter un ? Mes yeux fous cherchent constamment l'heure. Quelle heure est-il ? Combien de temps reste-t-il ? Pourquoi cette satanée journée ne trouve pas de fin ? Je pense constamment à elle. J'ai besoin d'elle ! Je croyais pouvoir me passer d'elle... Je l'aime autant que je la hais ! Et dieu sait que je l'aime... Il me la faut ! Je dois la retrouver. Ou peut-elle bien être ? Mes pieds suivent ces électrons fous, je cherche la sortie comme eux. Je dois sortir ! Je crois savoir où elle est, je sais où elle est. Ce monde dément continuera à tourner sans moi. J'attrape mes clefs de voiture, dévale les escaliers, trouve la voiture... Mes mains tremblent. J'ouvre la porte, le vide-poche, l'attrape et l'allume enfin... Tout s'évade... Que c'est bon...
Le stress est comparable à de l'électricité statique. Quelque chose nous irrite, se frotte contre nos nerfs, en excite tous les électrons. Ces derniers tournent en rond dans notre tête de plus en plus vite, essayent d'y trouver une sortie, se préparent à exploser. Une fois la tête complètement pleine, il devient difficile de garder son calme.
Les papiers volent dans tous les sens, les dossiers sont introuvables, la secrétaire a tout fait de travers et le boulot d'hier est encore retard, comme chaque jour. Mes doigts créent des arc électriques avec tout ce que je peux toucher. Cet ordinateur est dix fois trop lent, quand se décideront-ils à en racheter un ? Mes yeux fous cherchent constamment l'heure. Quelle heure est-il ? Combien de temps reste-t-il ? Pourquoi cette satanée journée ne trouve pas de fin ? Je pense constamment à elle. J'ai besoin d'elle ! Je croyais pouvoir me passer d'elle... Je l'aime autant que je la hais ! Et dieu sait que je l'aime... Il me la faut ! Je dois la retrouver. Ou peut-elle bien être ? Mes pieds suivent ces électrons fous, je cherche la sortie comme eux. Je dois sortir ! Je crois savoir où elle est, je sais où elle est. Ce monde dément continuera à tourner sans moi. J'attrape mes clefs de voiture, dévale les escaliers, trouve la voiture... Mes mains tremblent. J'ouvre la porte, le vide-poche, l'attrape et l'allume enfin... Tout s'évade... Que c'est bon...
bichop- Nombre de messages : 3
Re: Je ne veux qu'elle..
C'est drôle, ça fonctionne, on croit vraiment qu'il est amoureux. Étonnant d'observer comme on fume sur le mode du désir... ou comme un amour exprimé sur le mode du besoin, de la consommation, ne choque pas.
Par contre la phrase : Et plus le fardeau s'alourdit, plus il est dur de le porter. ajoute de la pression, mais au prix d'une tautologie. Il y a sûrement moyen de l'exprimer mieux.
Par contre la phrase : Et plus le fardeau s'alourdit, plus il est dur de le porter. ajoute de la pression, mais au prix d'une tautologie. Il y a sûrement moyen de l'exprimer mieux.
Spangle- Nombre de messages : 181
Commentaires : toujours bienvenus
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