la double journée de l'étudiant militant

Je suis un peu moins disponible en ce moment, rapport aux inconséquences que trame de notre prodigieux gouvernement et aux suites qu'il convient de donner à cette tentative. Mais vous avez remarqué : je n'ai pas totalement disparu. Vous êtes lus avidement matin et soir, et je devrais pouvoir consacrer plus de temps à Plumes la semaine prochaine.

J'en profite pour vous le dire ou redire : ce forum dépasse mes rêves les plus fous en matière de participation mais surtout de qualité. Autant de belles choses en moins de deux mois d'existence, c'est fabuleux. J'vous zaime !

L'amour c'est la révolution

Moi aussi moi aussi

Enseignants, étudiants et personnels de l'université s'opposent à sa privatisation, qui est le but d'un ensemble de lois et décrets obligeant les universités à se faire financer par le privé et les frais d'inscription, c'est à dire pour la plupart d'entre elles, à mourir. Avant de s'attaquer au primaire et au secondaire qui n'auront plus personne pour les défendre.
Petite précision : cette privatisation n'est pas motivée par des raisons économiques (les sommes en jeu sont une goutte d'eau dans le budget de l'état) mais idéologiques : l'université publique, accessible à tous sans distinction de moyens, formatrice de véritables citoyens, est une épine dans le pied d'un autocrate qui veut gouverner par la bêtise.
Elle peut être sauvée : le gouvernement ne pourra plus ignorer bien longtemps la très large mobilisation (jusqu'à deux millions et demi de manifestants) contre ces réformes. C'est pourquoi je me permets de vous demander deux petites minutes pour lire (et probablement signer) la pétition ci-dessous qui propose elle aussi une réforme, mais basée sur la création et non la suppression de postes.
http://universites.ouvaton.org/

La journée du militant est beaucoup plus chargée que celle de l'étudiant... Si, comme cela s'amorce, ce site devait devenir inactif pour la durée du mouvement, je vous enverrai un mail quand il me sera de nouveau possible de l'animer régulièrement.

Cette fois ça y est : je reviens. A partir du 19 juin, vous aurez de nouveau un.e Adrien' tout.e frétillant.e sous la main.

Me revoilà, enfin en mesure de me consacrer de nouveau à l'écriture et à notre cher Plumes.