. NewYork .
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. NewYork .
Une fois je suis allée
à NewYork
mais j'ai eu tellement peur
dans cette ville tellement grande
que je n'y suis
. . . . . . . jamais allée
que je suis restée terrée
dans la chambre d'hôtel.
Je n'ai même pas jeté
un coup d'œil
par la fenêtre mais
quand je jetais un
coup d'œil vers
la fenêtre
c'était terrible et je criais
C'est trop grand !
C'est trop grand ici !
(la chambre d'hôtel
ne résonnait
même pas un petit peu)
Et je criais : je ne veux
pas être à NewYork !
Laissez-moi n'être
jamais partie à NewYork !
Et mon amie était
désolée pour moi, elle me
disait Viens au moins
. . . . . . . . . au Metropolitan
et puis elle partait
et puis je
lui criais Non !
Et la lumière du jour
qui rentrait par la fenêtre
faisait un bruit
. . . insupportable
alors
pour finir je ne suis
jamais allée à NewYork
Avec tout en bas dans la rue
les dents des américains
qui devaient sûrement mordre
dans de la nourriture
Avec tout en bas dans la
rue
comme dans un film
les dents des américains
qui mordaient dans
de la nourriture
Avec tout en bas
dans la rue
un film avec les
dents des américains qui mordaient
dans de la nourriture
Je ne suis pas jamais allée à NewYork
Je n'y suis pas allée
à NewYork
mais j'ai eu tellement peur
dans cette ville tellement grande
que je n'y suis
. . . . . . . jamais allée
que je suis restée terrée
dans la chambre d'hôtel.
Je n'ai même pas jeté
un coup d'œil
par la fenêtre mais
quand je jetais un
coup d'œil vers
la fenêtre
c'était terrible et je criais
C'est trop grand !
C'est trop grand ici !
(la chambre d'hôtel
ne résonnait
même pas un petit peu)
Et je criais : je ne veux
pas être à NewYork !
Laissez-moi n'être
jamais partie à NewYork !
Et mon amie était
désolée pour moi, elle me
disait Viens au moins
. . . . . . . . . au Metropolitan
et puis elle partait
et puis je
lui criais Non !
Et la lumière du jour
qui rentrait par la fenêtre
faisait un bruit
. . . insupportable
alors
pour finir je ne suis
jamais allée à NewYork
Avec tout en bas dans la rue
les dents des américains
qui devaient sûrement mordre
dans de la nourriture
Avec tout en bas dans la
rue
comme dans un film
les dents des américains
qui mordaient dans
de la nourriture
Avec tout en bas
dans la rue
un film avec les
dents des américains qui mordaient
dans de la nourriture
Je ne suis pas jamais allée à NewYork
Je n'y suis pas allée
Dernière édition par Adrien' le Ven 30 Jan 2009 - 1:30, édité 2 fois
Spangle- Nombre de messages : 181
Commentaires : toujours bienvenus
Re: . NewYork .
J'aime beaucoup ce texte, pour moi poétique et qui me permets de me mettre dans la peau du narrateur et de flirter avec son vertige. Je vois les dents les dents les dents et ça claque claque devant moi.
cobeae- Nombre de messages : 33
Commentaires : toujours bienvenus
en chantier
La mise en page n'est pas terminée, le texte n'est pas non plus nécessairement fixé. Si tu as des idées (du même genre que les variations qu'il y a entre les trois paragraphes sur les dents) je suis preneur.
Spangle- Nombre de messages : 181
Commentaires : toujours bienvenus
Les dents des américains
C’est marrant, « les dents des américains » : tout de suite je vois une mâchoire carrée et des dents bien alignées. Ça mord dans de la nourriture molle, forcément molle.
Ton texte me fait penser au passage de Voyage au bout de la nuit où il est à New-York, il y a pas mal de trucs bien sur son hôtel, mais je me souviens plus...
Tes lignes de point pourraient peut-être
. . . . . . . . s’espacer ? (il fait une ligne de point avec des espaces)
Hier soir en fermant les volets ça sentait un peu le feu de bois. J’ai alors souhaité d‘être à la campagne en train de faire du feu dans un poêle à bois, mais rien ne s’est passé : je ne suis pas fort pour les souhaits.
Ton texte me fait penser au passage de Voyage au bout de la nuit où il est à New-York, il y a pas mal de trucs bien sur son hôtel, mais je me souviens plus...
Tes lignes de point pourraient peut-être
. . . . . . . . s’espacer ? (il fait une ligne de point avec des espaces)
Hier soir en fermant les volets ça sentait un peu le feu de bois. J’ai alors souhaité d‘être à la campagne en train de faire du feu dans un poêle à bois, mais rien ne s’est passé : je ne suis pas fort pour les souhaits.
Hervé- Nombre de messages : 8
Re: . NewYork .
Euh ben oui,
mais je sais pas si c’est vraiment mieux, en tout cas c’est sûr que c’est pas important.
C’est dur la pouésie quand-même, j’en ai écrit, même des trucs qui devaient être... bon...
pas trop mal...
mais j’ose plus me lancer, enfin j’ai plus vraiment envie, ou alors en écrivant des bétises.
mais je sais pas si c’est vraiment mieux, en tout cas c’est sûr que c’est pas important.
C’est dur la pouésie quand-même, j’en ai écrit, même des trucs qui devaient être... bon...
pas trop mal...
mais j’ose plus me lancer, enfin j’ai plus vraiment envie, ou alors en écrivant des bétises.
Hervé- Nombre de messages : 8
Re: . NewYork .
Fais un poème de métro.
Spangle- Nombre de messages : 181
Commentaires : toujours bienvenus
Re: . NewYork .
« J'écris, de temps à autre, des poèmes de métro. Ce poème en est un.
Voulez-vous savoir ce qu'est un poème de métro ? Admettons que la réponse soit oui. Voici donc ce qu'est un poème de métro.
Un poème de métro est un poème composé dans le métro, pendant le temps d'un parcours.
Un poème de métro compte autant de vers que votre voyage compte de stations moins un.
Le premier vers est composé dans votre tête entre les deux premières stations de votre voyage (en comptant la station de départ).
Il est transcrit sur le papier quand la rame s'arrête à la station deux.
Le deuxième vers est composé dans votre tête entre les stations deux et trois de votre voyage.
Il est transcrit sur le papier quand la rame s'arrête à la station trois. Et ainsi de suite.
Il ne faut pas transcrire quand la rame est en marche.
Il ne faut pas composer quand la rame est arrêtée.
Le dernier vers du poème est transcrit sur le quai de votre dernière station.
Si votre voyage impose un ou plusieurs changements de ligne, le poème comporte deux strophes ou davantage.
Si par malchance la rame s'arrête entre deux stations, c'est toujours un moment délicat de l'écriture d'un poème de métro. »
Jacques Jouet
Voulez-vous savoir ce qu'est un poème de métro ? Admettons que la réponse soit oui. Voici donc ce qu'est un poème de métro.
Un poème de métro est un poème composé dans le métro, pendant le temps d'un parcours.
Un poème de métro compte autant de vers que votre voyage compte de stations moins un.
Le premier vers est composé dans votre tête entre les deux premières stations de votre voyage (en comptant la station de départ).
Il est transcrit sur le papier quand la rame s'arrête à la station deux.
Le deuxième vers est composé dans votre tête entre les stations deux et trois de votre voyage.
Il est transcrit sur le papier quand la rame s'arrête à la station trois. Et ainsi de suite.
Il ne faut pas transcrire quand la rame est en marche.
Il ne faut pas composer quand la rame est arrêtée.
Le dernier vers du poème est transcrit sur le quai de votre dernière station.
Si votre voyage impose un ou plusieurs changements de ligne, le poème comporte deux strophes ou davantage.
Si par malchance la rame s'arrête entre deux stations, c'est toujours un moment délicat de l'écriture d'un poème de métro. »
Jacques Jouet
Spangle- Nombre de messages : 181
Commentaires : toujours bienvenus
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